mardi 7 octobre 2008

Les écrivains du nouveau monde

De la haine à l'amour,
de l'amour à la desillution,
de la desillution à la mort... médiatisée

La danse, le graff, le tag, le rap, l'art du DJ et du MC (maître des cérémonies) sont les formes d'expression fondamentales de la culture hip-hop. Elle trouvent leurs fondement aux Etats-Unis d'Amérique.nées dans les ghetto dans les année 60, dit l'histoire... De jeunes immigrants hispanique, pour manifester leur passagedans un quartier,traçaient sur le mur un surnom ou le numéro de leur rue. Le tag naissait, prenait forme. Contre une société qui uniformise, pénalise et mondialise dans l'insidieux de l'informatique le champ dde ses pouvoirs, le tagueur soliteire imprime sa trace, sa "marque de fabrique", en inversant les valeurs d'une société qui l'exclut. Efficaces, les tag se multiplient dans la ville et créent un réseau de symboles. leurs sens ne se dévoilent qu'au initiéset indiquent à la curiosité des profanes l'émergenced'un nouvel univers. Graff dans le métro de New York, l'image sort de l'embre, s'affirme. Tag et graff reflètent le mal de vivre d'une générationet son délire de s'en extraire. Il détournent l'espace urbain et imposent au système le miroir de ses dires. Véritablement pages d'enluminures, tag et graff se consultent sur le béton des villes commede grands livres à ciel ouvert. Ils singentles musées, transforent la rueen laboratoire d'écriture. Calligraphie cidifiée, gestuelle éphémère maîtrisée, ils s'affirment comme solution d'échange et d'integration à une communauté qui énonce sans équivoque sa règle du jeu. Dans les année 1980, le graff apparaît en France d'une maniere savante à l'inverse du tag. Des artiste comme Combas, Di Rosa, Speedy, Graffito, Ernest Pignon Erneste, JérômeMessager, Blek, Miss.Tic et beaucoup d'autre s'en inspirent les murs de la cité d'une poésie urbaine. Le mouvement rejoint la banlieue, son vraiterrain d'expression. Le rap, le tag, le graff et la dance constituent les éléments purs et durs d'une culture raciale aux Etat-Unis. C'est l'expression exclusive des ghettos. En France, la culture hip-hop demeure multiraciale. Elle traduit les galère et les espoirs des potes des banlieus, de l'école à l'ANPE. La France , devenue le second marché mondial du hip-hop, médiatrise le phénomène en le vidant de sa subtance rebelle. La soupe est bonne. hier diabolisé, le rap, "marketisé"dans une valeur marchande aseptisée, réduit la philosophie du mouvemaent hip-hop culture du rien. Sa reconnaissance ce sociale se traduit dans les valeur de l'argent roi, la tune. Demeurent en dehors ou à la marge du système de nombreux groupe qui pratiqueavec bonheur l'art de l'inprovisation-la vraie nature du rap-de sa recherchemusicale. Et de la pérenit du mouvement. Ils gardent en mémoire l'imaginationverbale et la révolte de leur aînés pour ne pas sombrer dans les paillettes de l'éphémère. Griot des temps modernes, ils pratiquent avec bonheur et talentle parler "sale, grossier" pour chahuteret percuter les idées "propre". Victimecrucifiés sur l'autel de la société, ils placent au plus "juste" leur messages ciblés dans dans les réseaux canalisés des tribus civilisées.

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